Après que l'ancien cimetière de Weidegasse soit devenu trop petit vers 1920, la communauté juive a acheté un terrain aux Hospices Unis près de ce qui était alors le cimetière principal. Après 1933, les nationaux-socialistes ont pris possession d'une partie du grand site de 6000 mètres carrés. Aujourd'hui, le cimetière juif fait partie du cimetière principal.
Les pierres tombales sont beaucoup plus simples que celles des chrétiens des environs. Il y a toujours une étoile de David, la date de décès et de naissance du défunt et un éloge funèbre. Les inscriptions sont en partie en hébreu et en partie en caractères latins. Selon une tradition juive, de petites pierres sont souvent placées sur les pierres tombales. Dans le passé, les morts étaient toujours enterrés directement sur place, et si l'on se trouvait dans le désert, cela devait se faire dans des crevasses rocheuses ou dans de petites grottes. Pour protéger les cadavres des animaux sauvages, de grosses pierres étaient roulées devant eux. Ces petites pierres sont donc destinées à rendre hommage aux défunts juifs.
Comme ailleurs à Trèves, il y a des monuments commémoratifs dans le cimetière principal. L'un d'entre eux a été érigé en 1954 par la communauté juive et porte à la fois une inscription allemande commémorant les morts et un texte hébreu beaucoup plus concis : "À la mémoire des personnes assassinées sous le règne de la méchanceté criminelle de la Sainte Communauté de Trèves et de ses environs. Que tout le peuple l'entende et ne fasse plus le mal à l'avenir". En 1950, la ville de Trèves a lancé un concours pour la réalisation d'une sculpture à la mémoire des victimes de la tyrannie de 1933 à 1945. Le concours a été remporté par le sculpteur de Trèves Michael Trierweiler, qui a créé une sculpture remarquable qui est l'une des plus frappantes de toute la ville de Trèves. Elle représente un homme nu, assis à genoux, qui semble porter toute la souffrance du monde sur ses épaules. Son langage corporel est tendu et donne l'impression que dès qu'une autre idée de règne de la violence surgissait, il se levait et tendait les poings en l'air.
Auteur: Bettina Leuchtenberg M.A.
Équipe éditoriale: Prof. Dr. Frank G. Hirschmann
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